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mardi 22 novembre 2016

"La femme rompue" (Simone de Beauvoir)

J'ai eu la grande chance d'être invitée à une représentation de "La femme rompue",par le théâtre de Namur (merci merci merci ;) )...Alors,une fois n'est pas coutume,il ne s'agit pas ,à proprement parler, de lecture,bien que ce soit une adaptation d'un roman de Simone de Beauvoir,mais j'avais envie de partager l'expérience... Un futon orange , auréolé de noir , où ne pointe qu'une timide lumière froide , voici l'écrin dans lequel évolue Josiane Balasko incarnant "La femme rompue". Femme rompue ou rompant ? Car il s'agit bien là d'un personnage aigri et narcissique ,suçant l'énergie vitale de ceux qui la côtoient , en se positionnant en victime autoritaire , cabossée par son vécu. Le verbe est cru et cinglant , sans faux ménagement , il vous arrive comme une gifle en pleine face ,tantôt risible , tantôt urticant...Mais ne laissant personne indifférent. Pour interpréter ,que dis-je , être habitée par un tel rôle ,sans artifice de décor ni d'interludes musicaux , il fallait une artiste accomplie et d'un grand professionnalisme...Une toute grande dame comme Josiane Balasko. Une pièce qui dérange , qui bouscule , qui distrait , ... Ce fut un beau moment!

"La nonne et le brigand" (Frédérique Deghelt)

Démarrage haut en sensualité,pour ce roman qui revisite une fois de plus ,les amours interdites d'une nonne ,qui succombe au bad boy,et en parallèle,de la bourgeoise Parisienne mariée (mais ce n'est qu'une formalité, semble-t-il) ,qui s'embrase face à un amant tourmenté. Deux histoires ,deux générations et pourtant...Oui,vous l'aurez deviné,les destins s'entremêlent,qui l'eût cru?! Des sentiments bouleversés,en veux-tu,en voilà,la moiteur des étreintes,quelques jolis mots...Voici la recette d'une lecture,pas désagréable,mais qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus... Bref,pas le meilleur Deghelt!